Pas moins d’une trentaine de croix et calvaires sont éparpillés à divers endroits de la commune de Fresse, comme autant de témoins de la foi des habitants d’autrefois. Découvrez en quelques uns dès maintenant…
- L’oratoire de Sainte-Barbe :
Ce monument se trouve au milieu de Fresse, au bord de la route principale. Il est construit en pierre de taille, surmonté d’une petite croix, et abrite une niche où se trouve une statuette de Saint-Barbe datée de 1780. La construction fut quant à elle édifiée en 1806.
Selon la légende, cette statuette aurait été découverte au Mont de Vanne par un enfant. Ses parents la donnèrent aux ermites du Mont mais le lendemain, la statuette était revenue à l’endroit où l’enfant l’avait trouvée. Face à ce miracle, les habitants firent une niche pour la statuette.
Sainte-Barbe est la patronne des artilleurs, des pompiers et des mineurs. Elle est invoquée lors des orages.
- La Croix de Translation :
A la sortie est du Magny se trouve une haute croix en pierre gravée de l’inscription “Translation en 1748”. Elle signale l’emplacement de l’ancienne église de Fresse, qui fut détruite en 1748 parce qu’elle était devenue trop petite. Elle fut remplacée par l’église actuelle , située au centre du village.
- La Grande Croix du Magny :
Situé à proximité de la précédente croix, ce monument est l’un des plus remarquables de la commune de par son architecture. L’imposante croix est en effet sculptée d’une Vierge de pitié aux nombreux détails, tandis qu’un homme à genoux, plus stylisé, se trouve sur l’un des supports latéraux. Autrefois, on pouvait également voir sur cette croix un Christ ainsi qu’un pélerin. Tous deux ont malheureusement disparu.
L’origine de cette croix est inconnue. Selon les sources, elle est datée tantôt du début, tantôt de la fin du 17ème siècle.
- La Grande Croix de Fresse :
Ce haut monument est tout aussi intéressant d’un point de vue artistique que le précédent. Situé à proximité de l’église, à gauche de la D97, il est composé d’un pied blubeux sur lequel repose un petit autel, lequel supporte un haut fût richement sculpté surmonté d’une croix.
Sur celle-ci est sculptée un Christ dont les pieds reposent sur des ossements. Des têtes d’angelots figurent aux deux extrémités, tandis que le haut de la croix supporte un Père Eternel enserrant le globe terrestre.
Classée Monument Historique, ce monument très ouvragé fut érigé à l’occasion de la première mission donnée à Fresse, en 1751. Selon une légende, des enfants ont dégradé cette croix au début du 20ème siècle et ont notamment cassés la tête du Christ. Peu de temps après, ils furent pris de maux de tête. L’un d’eux, atteint d’une méningite foudroyante, mourrut lorsque le prêtre vint lui donner les derniers sacrements.
- La croix de l’avalanche :
Située sur le chemin menant au hameau du Fiadin, cette jolie croix de fer fut édifiée en 1784 suite à une avalanche de neige qui tua 5 personnes et plusieurs animaux.
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La croix de la Boursoie :
Située à l’entrée du hameau du Magny, cette haute croix en grès est datée de 1839. Elle aurait été édifiée suite à la mort d’un habitant du secteur lors d’un accident à la houillère de Ronchamp.
A l’origine, cette croix était située dans le hameau de la Boursoie, d’où son nom. Elle fut ensuite vendue à un homme de Melisey qui l’installa dans sa propriété. Elle revint à Fresse en 1993.
- La croix Pierre Claude Juif :
Cette petite croix est stituée au coeur d’une forêt, au bord du ruisseau le Raddon. On peut la rejoindre en empruntant le sentier de “La Bormillière”.
Elle est composée d’une pierre monobloc sur laquelle est gravée, au centre du croisillon, un coeur en relief surmonté d’une petite croix. On peut également voir, en bas du fut, une étoile à 5 branches. Entre ces deux symboles figurent de nombreuses inscriptions, ainsi que la date “20 may 1759”.
Cette croix a été édifiée suite au décès d’un jeune homme de 29 ans. Selon la légende, il se serait suicidé par noyade et n’a donc pas reçu les sacrements.
- La Croix du Volvet :
Située à l’entrée du hameau Le Volvet, cette croix serait la plus ancienne de Fresse et aurait été élevée à la fin du Moyen-Age. D’autres rumeurs font remonter son origine à La Terreur. Ces légendes transmisent oralement sont toutefois difficiles à vérifier puisque la croix ne comporte ni date ni inscription.
- A voir également : La croix près du Creusot, 1867; la croix des Jovis, 1839 (?); la croix des Fouillies Vollon, 1825 ou 1993 (?); la croix Patey, 1627; la croix du Petit Venot, 1616; la croix Loigerot, 1758; la croix Fayot, 1880 (?); la croix des Viaux, 1728; la croix Demsésy-Daval, 1697; la roix Jeanblanc, 1827; la croix du Jubilé de 1827; la croix de 1777; la croix de la Rua, la croix du chemin de la Chiénoz, la croix des Fougères, la croix en pierre du Fiadin